Les ateliers se tiendront un samedi sur deux, a partir de la mi-juillet, à 19h dans la cour du DIRA (2035 Saint-Laurent):
17 juillet : Historique du rôle des infrastructures de transport et de communication dans le projet capitaliste colonial québécois
31 juillet : Réaménagement du territoire en cours et à venir : la stratégie maritime du Québec
14 aout : Résistances à la réorganisation urbaine, stratégies et pratiques
La police opère avec de nombreux biais, et la répression politique représente l'un d'entre eux. Il se manifeste par la manière disproportionnée dont la police s’attaque aux mouvement sociaux progressistes par le niveau de violence utilisé, l'effectif déployé, la surveillance, ou l'ampleur des charges, par exemple. Cette situation est rendue bien visible au Québec par le livre tiré de la Commission Populaire sur la Répression Politique (CPRP), paru en 2016 et qui avait pour titre "Étouffer la dissidence". Nous interrogeons dans cet épisode une personne qui a participé à son écriture.
La pandémie que nous traversons nous précarise tou·te·s et met en évidence des injustices graves. La relance souhaitée par les dirigeant.e.s est une relance qui ne s’adresse pas à nous. Elle ne s’adresse pas aux artistes et autres personnes qui ne génèrent pas assez de profit pour mériter d’exister. Elle ne s’adresse pas aux les travailleur.euses du sexe, dont l’existence même est criminalisée. Cette relance ignore les personnes en situation de handicap, les marginalisé·e·s, celleux avec des problèmes de santé mentale. La relance dont ils parlent, elle est pour les pétrolières, pour les Bombardiers, pour les tizami·e·s comme Guzzo, mais elle n’est pas pour nous. Laisser les gouvernements nous sauver de la crise qu’ils ont eux et elles même créées à travers les coupures en santé, à travers leurs vies de « snowbirds », serait accepter la mort. Ce que nous devons relancer, ce n’est pas l’économie, mais les luttes pour nos droits et la fin de l’exploitation capitaliste.
En cette période de pandémie, le capital tue plus que jamais. Les travailleur-euse-s sont laissé-e-s sans équipement dans les hôpitaux. Le confinement s’abat sur la population parce que les gouvernements ont fait trop peu trop tard. Les riches propriétaires qui ont ramené le virus avec elleux s'insurgent d'une grève des loyers que leurs locataires n'ont pas le choix de faire, faute d'argent. Les personnes qui vont mourir sont les plus vulnérables, des commis dans les épiceries aux livreur-euse de nourriture, en passant par les prisonnier-ère-s, les sans-abris et les sans papiers, pendant que les plus à l’aise travaillent de la maison. Malgré tout, la distanciation sociale reste une manière importante de réduire le nombre de personnes infectées, et c’est pourquoi NOUS NE NOUS RASSEMBLERONS PAS PHYSIQUEMENT POUR LA MANIFESTATION DU PREMIER MAI. Cependant, nous essaierons de rendre la résistance le plus visible possible, malgré le contexte difficile.
La CLAC présente sa brochure anti-électorale, adaptée spécialement pour les élections fédérales de l'automne 2019. Parce que plus on gratte sous la couche de vernis vertueux de éluEs, et plus ça sens la mauvais ...
Mais d’où vient donc cette manie syndicale d’organiser des manifestations sur tous les continents chaque 1er Mai ? Le beau temps, le muguet, l’envie de se dégourdir les jambes ? Rien de tout cela, même si ça peut aider ... En réalité, cette date est un symbole pour les organisations syndicales, celui de la commémoration de la lutte des travailleurs américains pour la journée de huit heures à la fin du XIXe siècle.
NOS POCHES SE VIDENT, CELLES DES BANQUES DÉBORDENT ! ALLONS CHERCHER L'ARGENT LÀ OÙ IL SE TROUVE !
Perturbons l'assemblée annuelle des actionnaires de la Banque Nationale !
« Ils sont riches parce qu'on est pauvres et on a raison de se révolter! »
Organisez-vous et joignez-vous à nous pour le 1er mai 2017 !