Oyé oyé, La police nous fait chier, intimide et tue. Une camarade trans s’est fait arrêtée avec un feu d’artifice dans le cadre de la manifestation anticapitaliste du 1er mai 2021 et l’État confond visiblement un feu d’artifice avec une arme à feu, puisque celle-ci risque la prison. La judiciarisation de cette camarade est particulièrement inquiétante, elle risque de créer un dangereux précédent quant aux conséquences légales d’utiliser des feux d’artifice en manifestation.
Class War / Guerre des classes
Après plus d'une décennie de lutte, des personnes arrêté·e·s lors de 16 manifestations qui se sont soldées par des arrestations de masses entre 2011 et 2015 ont finalement obtenu gain de cause face à la ville de Montréal et au SPVM en signant une entente hors-court pour obtenir dédommagement pour les tords subis.
Rejoignez-nous dans le CONTINGENT ANTICAPITALISTE à 17h30 au Métro Verdun (coin Willibrord et Verdun) et pour la MANIFESTATION ANTICAPITALISTE à 19h au Parc Madeleine Parent (Métro Charlevoix).
Coup de hache: porter un coup à l’aide d’une hache. Historiquement le coup de hache a été la première étape de la colonisation. Présentement des méthodes d’abattage plus sophistiquées renvoient le coup de hache à la résistance. Ex: «Crisser un coup de hache dans la machine capitaliste de destruction de la nature!»
Les ateliers se tiendront un samedi sur deux, a partir de la mi-juillet, à 19h dans la cour du DIRA (2035 Saint-Laurent):
17 juillet : Historique du rôle des infrastructures de transport et de communication dans le projet capitaliste colonial québécois
31 juillet : Réaménagement du territoire en cours et à venir : la stratégie maritime du Québec
14 aout : Résistances à la réorganisation urbaine, stratégies et pratiques
La police opère avec de nombreux biais, et la répression politique représente l'un d'entre eux. Il se manifeste par la manière disproportionnée dont la police s’attaque aux mouvement sociaux progressistes par le niveau de violence utilisé, l'effectif déployé, la surveillance, ou l'ampleur des charges, par exemple. Cette situation est rendue bien visible au Québec par le livre tiré de la Commission Populaire sur la Répression Politique (CPRP), paru en 2016 et qui avait pour titre "Étouffer la dissidence". Nous interrogeons dans cet épisode une personne qui a participé à son écriture.
- 1er mai 2021 : Nous ne voulons pas de ce monde qu’ils essaient de nous vendre !
- Rendez-vous à 16h au parc Jarry, coin Gary-Carter et St-Laurent.
La pandémie que nous traversons nous précarise tou·te·s et met en évidence des injustices graves. La relance souhaitée par les dirigeant.e.s est une relance qui ne s’adresse pas à nous. Elle ne s’adresse pas aux artistes et autres personnes qui ne génèrent pas assez de profit pour mériter d’exister. Elle ne s’adresse pas aux les travailleur.euses du sexe, dont l’existence même est criminalisée. Cette relance ignore les personnes en situation de handicap, les marginalisé·e·s, celleux avec des problèmes de santé mentale. La relance dont ils parlent, elle est pour les pétrolières, pour les Bombardiers, pour les tizami·e·s comme Guzzo, mais elle n’est pas pour nous. Laisser les gouvernements nous sauver de la crise qu’ils ont eux et elles même créées à travers les coupures en santé, à travers leurs vies de « snowbirds », serait accepter la mort. Ce que nous devons relancer, ce n’est pas l’économie, mais les luttes pour nos droits et la fin de l’exploitation capitaliste.
Dans ce deuxième épisode, on vous partage une entrevue avec une personne impliquée avec le Collectif opposé à la brutalité policière (COBP), collectif notamment à l’origine de la manifestation annuelle du 15 mars—qui arrive à grands pas!
En cette période de pandémie, le capital tue plus que jamais. Les travailleur-euse-s sont laissé-e-s sans équipement dans les hôpitaux. Le confinement s’abat sur la population parce que les gouvernements ont fait trop peu trop tard. Les riches propriétaires qui ont ramené le virus avec elleux s'insurgent d'une grève des loyers que leurs locataires n'ont pas le choix de faire, faute d'argent. Les personnes qui vont mourir sont les plus vulnérables, des commis dans les épiceries aux livreur-euse de nourriture, en passant par les prisonnier-ère-s, les sans-abris et les sans papiers, pendant que les plus à l’aise travaillent de la maison. Malgré tout, la distanciation sociale reste une manière importante de réduire le nombre de personnes infectées, et c’est pourquoi NOUS NE NOUS RASSEMBLERONS PAS PHYSIQUEMENT POUR LA MANIFESTATION DU PREMIER MAI. Cependant, nous essaierons de rendre la résistance le plus visible possible, malgré le contexte difficile.
La CLAC présente sa brochure anti-électorale, adaptée spécialement pour les élections fédérales de l'automne 2019. Parce que plus on gratte sous la couche de vernis vertueux de éluEs, et plus ça sens la mauvais ...
La lutte contre les changements climatiques doit déborder de son lit. Elle doit aussi combattre le système de frontières qui valorise certaines vies plus que d'autres. Elle doit renverser le capitalisme qui cherche toujours à produire plus. Elle doit combattre la construction de la prison pour migrantEs à Laval dans laquelle des enfants grandissent derrière des barreaux. Elle doit se battre contre l'impérialisme qui permet que les pays du sud produisent pour une bouchée de pain les biens que nous consommons. Elle doit combattre la suprématie blanche, qu'elle prenne la forme de milices néo-fascistes, de chroniqueurs conservateurs ou de gouvernements coloniaux se déclarant souverains de territoires autochtones non-cédés. Elle doit combattre ceux et celles qui bénéficient de l'empoisonnement des terres et de l'exploitation de nos frères et sœurs.
Mais d’où vient donc cette manie syndicale d’organiser des manifestations sur tous les continents chaque 1er Mai ? Le beau temps, le muguet, l’envie de se dégourdir les jambes ? Rien de tout cela, même si ça peut aider ... En réalité, cette date est un symbole pour les organisations syndicales, celui de la commémoration de la lutte des travailleurs américains pour la journée de huit heures à la fin du XIXe siècle.
- Ce mercredi 1er mai, à 18h30 au Square Cabot, la caravane anticapitaliste emmerde vos frontières et vos prisons !
- Rassemblement à 18h30 au square Cabot (métro Atwater).
NOS POCHES SE VIDENT, CELLES DES BANQUES DÉBORDENT ! ALLONS CHERCHER L'ARGENT LÀ OÙ IL SE TROUVE !
Perturbons l'assemblée annuelle des actionnaires de la Banque Nationale !
- Vendredi 21 avril 2017, 09h,
- Coin de la Gauchetière et de la Côte du Beaver Hall
« Ils sont riches parce qu'on est pauvres et on a raison de se révolter! »
- Rassemblement à 18h au carré Phillips,
- Départ à 18h30 pile !
- Deux autres départs convergent vers le Centre-Ville (Métro Frontenac et Cégep St-Laurent)
Organisez-vous et joignez-vous à nous pour le 1er mai 2017 !
Assemblée populaire
Jeudi, le 3 novembre 2016
Au 1710, rue Beaudry (métro Beaudry)
Gratuit !
Déroulement de la soirée :
- 17h : Souper gratuit,
- 18h : Lancement de la nouvelle campagne de la Convergence des luttes anticapitalistes (CLAC),
- 18h30 : Panel avec invités spéciaux et discussions.